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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 00:32

On souhaite que les USA génèrent 10% de leur électricité à partir des énergies renouvelables. C'est louable; mais, il faudra faire les bons choix. La production de l'éthanol à partir du maîs était un mauvais choix; ils l'ont pourtant fait dans 21 États du pays. Il s'agit d'une erreur monumentale. On ne prive pas une importante partie de la population (et surtout pas celle du Mexique) d'une céréale qui constitue la base de son alimentation pour, à la place, produire de l'éthanol carburant. Surtout qu'on a par la suite démontré qu'au final (culture du maîs et utilisation de ce dernier comme carburant) le procédé générait plus de gaz à effet de serre (GES) que l'utilisation du pétrole. C'est pour des raisons comme celle-là qu'il faut se montrer prudent avant de favoriser de nouvelles techniques de production d'énergie. 

 

L'éthanol cellulosique, par contre, serait un meilleur choix puisqu'il peut être produit à partir des résidus du maîs, de la canne à sucre, du bois, etc. Le photovoltaîque est également à surveiller, pour l'instant, pour la simple et bonne raison que les techniques de production d'électricité, dans ce domaine, s'améliorent constamment et rapidement. Puisque, pour l'éolien, les augmentations de productivité seront lentes, les risques de se tromper ne sont pas trop élevés, on peut donc exploiter le photovoltaîque à grande échelle.

 

Il ne faudrait pas oublier la géothermie, particulièrement celle qui consiste à aller chercher l'énergie thermique dans l'eau (toutes les étendues d'eau). De cette façon, on peut facilement quadrupler l'énergie investie dans la thermopompe. 1 kWh d'énergie électrique investi dans une thermopompe (idéalement de type eau-eau) permettra d'extraire plus de 4 kWh d'énergie thermique de l'eau ou du sous-sol (en prime on rejette de l'eau plus froide et ainsi on lutte contre le réchauffement climatique). Cette énergie est disponible toute l'année : au fond de l'étendue d'eau ou du sous-sol, la température ne descend jamais sous les 4 ou 5 degrés Celsius. Cette énergie thermique, si utilisée pour le chauffage et la production d'eau chaude, permet d'économiser plus de 50% sur la facture d'électricité. C'est là que se retrouve la clef des économies de l'énergie, une aubaine pour le portefeuille et l'environnement...rien de moins. Sans compter que pour le Québec, l'Ontario ainsi que le nord-est des USA, cette énergie, nécessaire au fonctionnement des thermopompes, est disponible au Québec. Ici, il est question d'hydroélectricité qui se vend au meilleur coût mondial et qui est une énergie verte et renouvelable.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 23:15

Une multitude de scientifiques au niveau planétaire essaient d'imaginer des moyens efficaces, souvent extravagants, qui pourraient permettre de lutter contre le réchauffement climatique. Malheureusement, plusieurs, parmi eux, devraient sortir de leurs bulles et essayer d'imaginer des moyens plus réalistes (de taille humaine). Personnellement, je préférerais me concentrer sur 3 moyens qui seraient surement plus efficaces et réalisables.

 

Premièrement, je proposerais l'utilisation de thermopompes eau-eau (pompes à chaleur) pour extraire la chaleur des eaux planétaires (sous-sol, océans, mers, fleuves, lacs, rivières, etc.), ce qui nous permettrait de nous chauffer et de produire de l'eau chaude avec, en prime, une économie de plus de 50% sur notre facture d'électricité. Deuxièmement, il faut diminuer, en autant que faire se peut, notre consommation de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel) en les remplaçant par les autres énergies renouvelables (éoliennes, photovoltaîques et autres exploitations de l'énergie solaire, hydroélectricité, hydroliennes, biomasse, hydrogène, etc.). Finalement, un des moyens qui pourrait s'avérer être l'un des plus efficaces serait fort probablement l'augmentation de l'albédo de notre planète (la capacité de retourner, dans l'espace, les rayons solaires).

 

On pourrait y arriver en faisant de bons choix d'agriculture, en gérant bien nos forêts, en cessant la déforestation (au profit de terres agricoles), en conservant nos surfaces glacées plutôt que liquides (fonte de l'Arctique à cause du réchauffement climatique), en trouvant un maximum de moyens qui nous permettraient d'obtenir des surfaces plus pâles pour les toîtures et les routes, par exemple (le noir absorbe la chaleur, tandis que le blanc possède la capacité de la rejeter vers l'espace). 

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 22:12

Les pro-nucléaires sont tenaces (pas nécessairement lucides) et ont la langue bien pendue. Il faut voir plus loin que le bout de son nez. Je sais que j'inciste...et ce n'est pas demain que je vais cesser. Je crois que nous devons voir à plus long terme et ne pas se laisser influencer par les lobbies. C'est pourquoi j'essaie de multiplier les occasions qui me permettent de tenter d'influencer ceux qui ne sont pas déjà pollués et qui ont la chance de voir la réalité telle qu'elle se présente actuellement. Je ne voudrais pas offencer qui que ce soit; cependant, je crois que trop de pro-nucléaires sont tellement campés dans leurs positions que cela leur enlève une partie de leurs capacités à bien faire la part des choses.

 

Dans le doute, je propose qu'on se fie aux scientifiques qui, généralement, n'ont pas d'autres intérêts que la science pure. Tout le monde a droit à son opinion, ce qui ne veut pas dire que tous ont raison. Je ne veux pas dire que je suis le seul à posséder la vérité; mais, en connaissance de cause, je crois que nous devrions avoir une plus grande ouverture d'esprit (l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne). Quoi qu'il en soit, je m'efforce de sensibiliser les gens qui n'ont pas d'idées coulées dans le béton, ce qui leur laisse une certaine marge de manoeuvre face à la compréhension des enjeux impliqués. Ceux-là ne supportent aucun lobby ou aucun groupe de pression. Ils sont donc ouverts à évaluer les vraies options.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 04:39

L'univers est né à la suite d'un immense Big Bang; mais, qui sait si dans quelques milliards d'années, il ne sera pas suivi d'une contraction qui lui permettra de revenir à la case départ (Big Crunch) et d'ainsi "nous" permettre de comprendre que le tout ne constitue qu'un immense jeu de yo-yo (expansion suivie d'une contraction...et nouveau Big Bang)?

 

À la lumière des observations et des études sur le sujet, il semble qu'il existe un grand réseau de matière noire qui occupe 90% de l'univers et qu'il nous réserve de superbes surprises. Ce réseau serait constitué de centaines de millions de supers amas de galaxies qui ne peuvent pas se soustraire aux lois de la gravité. Cela dépasse notre compréhension, bien sûr; par contre, il y a fort à parier que les trous noirs, qui se trouvent au centre de chacune de ces galaxies finiront par prendre le dessus...ils sont super attractifs. Simultanément, il se pourrait que chacun de ces trous noirs bouffe sa galaxie et que, par la suite, ces derniers vont mutuellement s'attirer...de telle sorte qu'à terme il ne restera qu'un immense trou noir.

 

Le trou noir résultant, qui est la somme de tous les autres, va continuer à répondre aux lois de la gravité...à un point tel qu'il en résultera une accumulation de tout ce qui constituait l'univers en un espace de plus en plus restreint. Il est impossible de prédire dans combien de temps ce phénomène arrivera à terme; cependant, la contraction devrait se poursuivre jusqu'à l'atteinte d'un espace infiniment petit qui contiendra tout l'univers actuel. Rendu à cette étape, il y aura trop de matière et d'énergie; mais, trop peu d'espace. Alors, un nouveau Big Bang adviendra. 

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 23:56

Lors d'une discussion avec un ami, j'ai mentionné le fait que Gengis Khan avait probablement retardé le réchauffement climatique d'une cinquantaine d'années, à cause du fait qu'il avait éliminé environ 40 à 50 millions d'humains lors de ses expéditions qui ne visaient qu'à faire en sorte qu'il devienne le maître absolu des populations qui existaient à cette époque. Mon ami ne semblait pas très convaincu du bien fondé de mon affirmation. Je lui ai alors expliqué que je faisais des extrapolations basées sur la diminution de la population planétaire due à ce guerrier sanguinaire qui avait surement eu un impact sur les quantités de CO2 émises au 13e siècle. J'ai expliqué à mon ami qu'à la mort de Gengis Khan, la population de la planète était de 300 millions d'humains, alors que sans lui elle aurait pu être de près de 350 millions (soit au moins 15% de plus).

 

Ce qui fait qu'on peut supposer que la population de la planète pourrait actuellement dépasser les 8 milliards. Toutes proportions gardées, la concentration de CO2 dans l'atmosphère serait de près de 450 ppm (parties par million). Aujourd'hui on peut parler de près de 400 ppm.

 

Ce 450 ppm a été défini comme étant un point de non retour, un effet de seuil, un point de bascule...ou si vous préférez un taux de CO2 dans l'atmosphère qui occasionnera une augmentation de la température planétaire moyenne de plus de 4 degrés Celsius d'ici l'an 2050 et possiblement 6 degrés Celsius avant la fin de ce siècle. Cela représente un seuil à partir duquel toute tentative pour revenir en arrière sera nulle et sans effet. Les efforts pour y parvenir seraient considérés comme trop colossaux et trop tardifs : c'est pourquoi on parle de point de bascule. On connaît la grande inertie de la biosphère (sols, océans et atmosphère). Les gaz contenus dans l'atmosphère prendront des siècles avant de se modifier et de se résorber. Quoi qu'il en soit, à moins que des mesures drastiques ne soient décrétées et appliquées, il est possible que ce point de non retour soit atteint avant le milieu de ce siècle.

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 23:26

Depuis 13,7 milliards d'années, l'univers évolue dans sa phase d'expansion. Il faut donc se poser une importante question concernant ce fait. Suite à ce processus d'expansion, les forces d'attraction entre les masses de matière diminuent et, si on ne considérait que cette variable, il serait facile de conclure qu'on "assistera" à un processus d'expansion irréversible; alors, qu'est-ce qui pourrait permettre l'amorce du processus de contraction de notre univers?

 

Au centre de chacune des galaxies se trouve un trou noir (de la matière transformée en énergie) dont la force d'attraction sur la matière qui l'entoure est en progression constante : plus il bouffe la matière, plus il est puissant. Ce processus s'exerce dans toutes les galaxies et se poursuivra jusqu'à disparition de ces dernières, ce qui devrait entrainer  la fin du processus de la phase d'expansion.

 

À partir de ce moment,  le processus de contraction devrait s'amorcer. Je ne peux pas certifier si cette deuxième phase du Big Bang serait aussi longue que la première. Le cas échéant, on "assisterait" à un rapprochement des trous noirs, au hasard des trajets des anciennes galaxies. Lorsqu'il y aurait une rencontre entre 2 trous noirs, ils fusionneraient et deviendraient d'autant plus puissants, ce qui pourrait permettre à cette nouvelle entité d'attirer encore plus facilement d'autres trous noirs et de les intégrer à ce nouvel ensemble.

 

Ce processus se poursuivrait jusqu'à obtention d'un seul et incroyablement énergétique trou noir qui continuerait sa formidable contraction. À terme, on se retrouverait avec une entité infiniment petite qui posséderait une densité et une énergie de grandeurs incommensurables, ce qui la rendrait tellement instable qu'elle exploserait. Ce phénomène, par le fait même, constituerait le début de la phase d'expansion d'un nouveau Big Bang.

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 19:30

Concernant la capacité d'absorption du CO2 et des GES (gaz à effet de serre) en général, par les océans, un correspondant m'a dit : "D'accord, l'eau s'échauffe et peut dissoudre moins de CO2. Mais, pour l'instant, la biosphère tient le coup. Ce n'est pas une garantie pour le futur; mais, au moins, ça permet d'espérer."

 

Ma Réponse :

 

Pas du tout, quand la capacité d'absorption sera saturée ( un scientifique de haut niveau, comme toi, sait très bien ce que cela signifie), il sera trop tard. Ici, on ne peut pas faire d'analogie avec une solution qui devient sursaturée parce qu'elle contient trop de soluté et qui laissera tomber son précipité au fond du récipient. Ce serait vraiment trop simpliste. La nature fait ce qu'elle peut pour nous aider; mais, elle respecte ses propres lois...qui sont devenues nos lois scientifiques. Quand la nature ne sera plus en mesure d'absorber nos excès de pollution atmosphériques, elle va suivre ses lois et elle n'aura pas d'autre choix que de nous laisser tomber...et il est fort probable qu'elle ne s'en portera que mieux. La planète n'a pas besoin de l'humanité : elle existe depuis 4,5 milliards d'années; alors que la vie n'y est apparue qu'il y a environ 3 milliards d'années. L'humanité est beaucoup plus récente : les premiers hominidés sont apparus il y a 6 millions d'années; alors que ce qu'on peut qualifier d'humains (la vingtaine d'espèces qui ont existé, dont nous sommes la seule espèce survivante) n'a pas plus que 2 millions d'années d'existance. En toute lucidité, des scientifiques comme toi et moi, ne devraient pas considérer que la Terre a besoin de nous. L'humanité, depuis ses débuts les plus modestes, n'a existé, sur cette magnifique planète, que sur une très courte période qui ne correspond qu'à 0,04% de sa vie. Tu comprends pourquoi je dis que nous nous accordons beaucoup trop d'importance face à la Terre. Que nous survivions ou pas, la planète n'en a rien à faire...et, bien franchement, je te dirais qu'elle ne s'en porterait que mieux. Comme disent nos autochtones : "Ne croyons pas que la Terre nous appartient; en fait, nous appartenons à la Terre."

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 19:28

Il est vrai que le Québec dispose, plus que quiconque, des atouts permettant l'implantation de cette filière. Pour la plupart des autres pays, le principal obstacle serait d'alimenter ces véhicules en électricité provenant des énergies renouvelables. Nous avons l'hydroélectricité, l'éolien ainsi que les réseaux de transport pour cette énergie. Cependant, il ne faut pas mettre la charrue devant les boeufs. Afin de réussir l'adoption de la voiture 100% électrique, il faudra s'équiper d'un réseau de distribution, de bornes pour la recharge ainsi que de réseaux d'entretien, de recharges ou d'échanges et de recyclage de ces piles Li-ion (lithium-ion). Il faut aussi mentionner le fait que les subventions, qu'offre le Gouvernement, sont intéressantes au début du processus d'implantation, au moment ou il n'y aura encore que peu de véhicules électriques d'offerts et au moment ou le réseau de recharge ne sera qu'au début de son implantation. Tout cela signifie qu'il y aura très peu d'acheteurs. Et, quelques années plus tard, lorsque les québécois seront prêts à faire le saut; les subventions cesseront. Malheureusement, le Gouvernement du Québec a déjà annoncé que le programme ne serait en vigueur que pendant quelques années. C'est ce que j'appelle une opération séduction : ce n'est pas suffisamment solide...super risque d'avortement. Pourtant l'occasion était belle.

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 01:12

Il est bien possible que le phytoplancton nous permette d'éviter, momentanément, cette sixième extinction...annoncée...de la vie sur la planète Terre. En effet, cette algue microscopique constitue la base de la chaîne alimentaire de la vie marine. Sans phytoplancton, aucune vie n'est possible dans nos immenses étendues d'eau. Or, l'augmentation de la température de l'eau des océans ( réchauffement climatique) combinée à l'augmentation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère terrestre pourraient constituer la recette miracle pour lutter contre le réchauffement climatique. De plus, cet apport de nourriture aquatique pourrait entrainer une importante augmentation des produits de la pêche. On ne sait pas quelles surprises la nature pourrait nous réserver. Il faudrait quand même lui donner un petit coup de pouce et ne pas compter que sur elle. La planète a moins besoin de nous que nous avons besoin d'elle. Elle se débrouillerait très bien sans nous. L'homme n'est-il pas le pire des prédateurs?

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 17:11

Certains scientifiques se proposent d'injecter, dans la stratosphère, des produits chimiques dans l'espoir de contrer le réchauffement climatique (en fait de ralentir ou d'annuler ses effets). Les substances chimiques les plus efficaces, qui pourraient permettre d'atteindre cet objectif, sont des produits sulfurés. Au final, on se retrouverait avec des gouttelettes d'acide sulfureux, H2SO3, et d'acide sulfurique, H2SO4, qui réfléchissent une certaine portion des rayons solaires vers l'espace. Mais, Il y aura forcément des précipitations de pluies acides qui adviendront suite à ce processus.C'est pour cette raison, qu'à partir de 1986 ( Protocole de Montréal), on a retiré les composés sulfurés des produits pétroliers utilisés dans nos véhicules. Alors, quoi de nouveau? Les mêmes processus impliquent les mêmes effets secondaires.

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  • : Le blog de Denis Laforme.
  • : Vise à mieux faire comprendre les changements climatiques, leurs causes et les amorces de solutions possibles. En ce sens, on étudie le réchauffement climatique, le climat, l'effet de serre, les cycles glaciaires-interglaciaires, les économies renouvelables, les économies d'énergie et d'autres sujets connexes.
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