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27 septembre 2018 4 27 /09 /septembre /2018 20:58
Climat : quelle météo pour 2050 ?

Il y a urgence à agir pour que les prévisions pessimistes des scientifiques sur les températures ne deviennent pas une réalité. Cela aurait des conséquences sur nos paysages et notre écosystème.

 
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FRANCE 3

La France de 2050 pourrait subir des canicules sahariennes. Les scientifiques sont unanimes. Il fera de plus en plus chaud, surtout que l'Europe se réchauffe plus vite que le reste du monde. Rien n'avait bougé depuis 1880, tout s'est accéléré en trente ans. "La moyenne aujourd'hui, c'est la canicule de 1976. Si on ne fait rien en termes de diminution des gaz à effet de serre, l'été moyen en 2050 sera la canicule de 2003 ", constate Frédéric Ourdin, directeur de recherche au CNRS. Ce réchauffement, s'il n'est pas contenu, changera aussi nos paysages.

Les glaciers devraient disparaître

La fonte des glaces fera monter les océans qui gagneront jusqu'à 170 mètres à l'intérieur des terres d'ici la fin du siècle. Les glaciers, même en altitude, seraient condamnés. Les biologistes tirent eux aussi la sonnette d'alarme. Le réchauffement pourrait porter un coup mortel à la biodiversité. "Il y a 40% des oiseaux qui ont disparu en vingt, vingt-cinq ans. On est face à un déclin qui est bien réel ", regrette Bruno David, président du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris.

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23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 18:06

Publié le 22 septembre 2018

 

ENVIRONNEMENT

[Science] Tout ce que nous cache le permafrost : CO2, méthane, mercure, acide sulfurique, méga-virus…

La fonte du permafrost, en libérant des gaz à effet de serre, pourrait mettre à mal les efforts entrepris par l’humanité pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée dans Nature Geoscience. Mais au-delà du CO2 et du méthane, cette libération des sols gelés présente de nombreux autres dangers environnementaux et sanitaires.

Permafrost Siberie Adrian Wojcik
La fonte du pergisol, qui couvre 25 % de l'hésmuiphère nord, a des effets encore malconnus sur le climat.
@AdrianWojcik

Le permafrost couvre environ 25 % des terres de l'hémisphère Nord. Cela représente 12 à 14 millions de kilomètres carrés ; à comparer aux 10 millions de km² que couvre le Canada. Avec des températures moyennes supérieures de 1°C par rapport à l'ère préindustrielle, le permafrost a commencé à fondre lentement. Or celui-ci abrite des quantités de méthane et de CO2 équivalentes à environ 15 années d'émissions humaines.

Selon cette étude, avec la prise en compte des gaz à effet de serre relâchés par le permafrost, l'objectif de 1,5°C serait déjà hors de portée. "Nous devons nous préparer à l'éventualité que nous ne puissions peut-être jamais revenir à des niveaux plus sûrs concernant le réchauffement", avertit Thomas Gasser, chercheur à l'Institut international pour l'analyse des systèmes appliqués en Autriche.

Le permafrost, oublié du GIEC

Le permafrost pourrait connaître ce que les scientifiques appellent un point de basculement : au-delà d'une certaine hausse des températures, il continuera à fondre et à relâcher des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, peu importe la baisse des émissions. "Il existe le danger que, plus nous allions de l'avant, plus nous risquions de déclencher des phénomènes que nous ne comprenons pas", avertit le scientifique.

"Les projections les plus pessimistes du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) avec un réchauffement à 4 ou 5 °C n’incluent pas les processus de dégel du pergélisol", prévenait déjà Florent Dominé, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des interactions neige-climat-pergélisol. "Chaque année, on découvre de nouvelles rétroactions positives qui modifient les dynamiques thermiques en cours", explique le chercheur du CNRS.

Preuve en est, le 5 septembre dernier, dans la Geophysical Research Letters, des chercheurs de l’université d’Alberta au Canada ont mis en évidence que les eaux de fontes du pergisol drainent de l’acide sulfurique. Celui-ci participe à l’érosion des roches sous-jacentes qui, elles-mêmes, piègent du dioxyde de carbone. L’étude ne permet pas encore de savoir quel sera l’impact de cette érosion sur les émissions de CO2.

Les plus grandes réserves de mercure

Mais le permafrost ne cache pas que des gaz à effet de serre. En février dernier, une étude, publiée dans le National Snow and Ice Data Center, mettait en évidence des stocks de mercure deux fois plus importants dans le permafrost que sur le reste de la Terre. 863 millions de kilogrammes se trouvent dans cette couche superficielle du sol. Avec le dégel, ce métal va finir, au moins en partie, dans les océans et contaminer toute la chaîne alimentaire.

Auparavant, entre 2013 et 2015, quatre types de méga-virus, des virus au matériel génétique surdimensionné, ont été découverts dans la glace. Ils étaient enfermés depuis des dizaines de milliers d’années. Leur réactivation interroge sur la santé humaine. En 2014, dans le journal du CNRS, Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses, expliquait que "plusieurs études montrent un lien entre des pneumonies et la présence de Mimivirus (un méga-virus, ndr) chez des patients. Et il n’est pas impossible que d’autres virus géants se révèlent eux aussi pathogènes".

Ludovic Dupin @LudovicDupin

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 21:32

Cette vidéo puissante et poétique dénonce avec force les conséquences du changement climatique

Un dialogue du bout du monde. Deux femmes, l’une vivant sur les îles Bikini, l’autre au Groenland, appellent ensemble à l’aide. Si des milliers et des milliers de kilomètre séparent l’atoll du pacifique de l’immense île boréale, un risque majeur les unit : celui du réchauffement climatique.

Fonte des glaces dans un cas, élévation du niveau de la mer dans l’autre, les conséquences du réchauffement climatique mettent en danger leur mode de vie et leur civilisation. Sur une musique envoûtante au violoncelle, les images s’enchaînent : nature sauvage, habitants fiers de leurs traditions ancestrales, évocations des légendes fondatrices, mais aussi destruction des habitats dans la course au profit…

Cette vidéo est un appel aux habitants privilégiés des pays riches, ceux qui ont assez de temps, et surtout d’argent, pour observer sans réagir le drame qui se profile. Car rappelons-le, la crise climatique touche en priorité les pays les plus pauvres, les plus vulnérables, et paradoxalement les moins responsables de la situation…

Produite dans le cadre d’une campagne écologiste pour un monde sans énergie fossile (Fossile Free World), cette vidéo poétique autant que militante nous met devant nos responsabilité en interpellant les habitants des pays riches : « nos vies sont plus importantes que le pouvoir […], que l’argent […]. Chacun d’entre nous doit décider s’il restera assis ou s’il se lèvera ».

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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 23:58

Mediaterre

   

Des centaines de milliers de personnes dans la rue pour le climat


Auteur : Catherine Paquette, Gaïa Presse

Des centaines de milliers de personnes ont marché dans les rues du monde entier, le samedi 8 septembre, pour réclamer un meilleur engagement du monde politique en matière de changements climatiques. Dans le cadre de la Journée pour le climat – Rise for Climate de l’organisation 350.org, plus de 900 actions étaient organisées dans 95 pays.

Alors qu’ils étaient quelques centaines au Vieux-Port de Montréal à crier leur mécontentement et demander des actions concrètes, des milliers de manifestants ont foulé les rues de Paris, où l’événement a rassemblé le plus grand nombre de personnes. Dans la capitale française, ils étaient au nombre de 18 000 selon les policiers, ou 50 000 selon les organisateurs. Les médias locaux évaluent à plus de 100 000 le nombre de manifestants dans tout le pays et certains qualifient l’événement de plus grosse marche pour le climat ayant eu lieu jusqu’à ce jour en France. Les rassemblements marquaient par ailleurs l’entrée en poste du nouveau ministre de la Transition écologique, François de Rugy.

À Montréal, une marche plus modeste a permis aux militants écologistes de réclamer un meilleur engagement des partis politiques dans le contexte de la campagne électorale en cours. Les slogans s’en sont aussi pris au gouvernement fédéral de Justin Trudeau qui a fait l’achat du pipeline Trans Mountain au mois de mai 2018, au coût de 4,5 M$. «L’avenir n’est pas dans les énergies fossiles», et «changer le système, pas le climat», disaient les bannières et affiches colorées de marcheurs.

Plusieurs rues de grandes villes américaines ont aussi été remplies de manifestants. Ils étaient entre autres des milliers à San Francisco, où se tiendra le Global Climate Action Summit du 12 au 14 septembre, en réponse à la menace du président Donald Trump de retirer les États-Unis de l’Accord de Paris de 2015. Dans cette métropole californienne, les militants ont entre autres réclamé une transition complète vers des sources d’énergie renouvelable.

(Photo : La Marche pour le climat à Lille, en France. Crédit photo : Raphael Bodin | Survival Media Agency)

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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 22:20
Qu'est-ce que l'empreinte carbone ?
 
 
Partenaire 04/09/2018 à 15:59
 

 

 

L'empreinte carbone est la quantité de gaz à effet de serre émise de manière directe ou indirecte par une activité, une société, une organisation. Plus concrètement, l'empreinte carbone mesure la quantité de gaz à effet de serre  émise par les hommes dans leur quotidien mais aussi celle générée par la fabrication et le transport des biens et services. Pour en savoir plus, consultez notre vidéo sur cette problématique.
 

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 00:07

Sciences et Avenir Nature & environnement Pétrole et gaz

Created with Sketch. Pétrole et gaz
Le palmarès des pays où l'extraction du pétrole produit le plus de gaz à effet de serre

Le pétrole et ses dérivés ne polluent pas seulement lors de leur combustion, mais aussi pendant leur extraction. Une nouvelle étude vient quantifier plus précisément cet impact, qui représenterait 15 à 40% des émissions carbone totales.

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Les méfaits du flaring

Une torchère brûlant des résidus de gaz ("flaring") sur un site de production de pétrole.

NATALIA KOLESNIKOVA / AFP
 
 
 
 
 

Les méfaits sanitaires et climatiques de la combustion du pétrole et des carburants qui en sont dérivés sont bien connus : formation d'oxydes d'azote toxique pour les voies respiratoires, libération dans l'atmosphère de gaz à effet de serre... Ce qui est moins connu, en revanche, c'est que le seul processus de production, de transport et de raffinage du pétrole produit, à lui-seul, de 15 à 40% des émissions totales, si l'on prend en compte tout son cycle de vie, du forage à la combustion ! Mais pour les limiter, encore fallait-il pouvoir distinguer les bons des mauvais élèves. C'est désormais chose faite grâce à cette étude dans laquelle des spécialistes des géosciences ont modélisé ces émissions carbone "collatérales", pays par pays. C'est la première fois qu'une telle estimation est réalisée. Leurs travaux ont été publiés dans la revue scientifique Science.

Le torchage ("flaring"), une pratique problématique

D'où viennent ces émissions de gaz à effet de serre ? En grande partie du torchage (ou "flaring"), pratique consistant à brûler le gaz naturel sur place lors qu'il n'y a pas d'infrastructures de prévues pour récupérer le gaz, par exemple lors d'un forage offshore, au large. "Le gaz et le pétrole sont généralement produits ensemble. S'il y a un pipeline à proximité, on peut exploiter le gaz, mais dans le cas contraire, les sociétés voulant se débarrasser du gaz pour accéder au pétrole le brûlent via des torchères", a expliqué dans un communiqué Adam Brandt, professeur assistant à l'université de Stanford, co-auteur de la publication. Au total, cette pratique est responsable de 22% des émissions amont (c'est à dire, avant la consommation finale), expliquent les auteurs dans la publication. C'est la part la plus génératrice de carbone de toute la production du pétrole, expliquent-ils. 

DONNÉES. Comment estimer au mieux ces émissions, les puits de pétrole étant exploités par des sociétés privées ? "L'un des problèmes, c'est que la plupart des pays ne déclarent pas le flaring", déclare Adam Brandt. C'était la partie la plus épineuse du travail : "Il n'existe pas de méthode unique pour calculer l'intensité carbone de la production de pétrole, et nous manquions de données géographiques qui permettraient le suivi des émissions", relatent les chercheurs, qui sont toutefois parvenus à leurs fins : le flaring, par exemple, a été estimé à partir de données satellitaires, la luminosité des torchères étant visible depuis l'espace. "Nous avons combiné plusieurs sources de données : pour certains pays, il était possible d'obtenir des données de sources gouvernementales, ou émanant d'agences environnementales", poursuit Adam Brandt. "Lorsque les données n'étaient pas disponibles, nous avons exploré la littérature technique. Nous avons aussi collaboré avec Aramco, une société pétrolière qui nous a ouvert l'accès à ses données commerciales." 

 
Les pays où l'exploitation pétrolière relâche le plus de carbone

Alors, quels sont les pays dont l'exploitation pétrolière produit le plus de carbone ? Il est difficile de répondre à cette question par une liste des 3 ou même 5 "pires" pays, car les estimations des chercheurs sont associées à une marge d'erreur, due à l'estimation de données manquantes, qui complique l'idée même d'un classement. On y note toutefois des disparités : le Danemark, en par exemple, est présenté comme un bon élève, avec seulement 3,3 g équivalent CO2 par mégajoule de pétrole (un indicateur permettant de mieux se représenter la production de gaz à effet de serre rapporté au pouvoir calorifique du pétrole) ... contre 10,3 pour l'Algérie.  

Dans la liste des 10 pays où l'exploitation pétrolière produit le plus de gaz à effet de serre, on retrouve, dans l'ordre, pour 2015 : l'Algérie, le Venezuela, le Cameroun, le Canada, l'Iran, le Turkmenistan, l'Indonésie, le Soudan, Trinidad et Tobago, l'Irak, le Gabon, ou encore la Malaisie. Les États-Unis, pour leur part, ont un niveau compris entre celui d'Oman et celui de la Libye. Un enjeu politique pour les différentes nations :"il faut mettre en place des dispositifs réglementaires pour interdire de brûler du gaz sans raison : soit vous le réinjectez dans le sol, soit vous faites quelque chose avec", conclut Adam Brandt.

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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 18:39

Voici les 10 pires aliments pour l’environnement

 
Voici les 10 pires aliments pour l’environnement 10

Ce que nous consommons n’a pas qu’un impact sur notre santé, la production de certains produits de notre quotidien est particulièrement nocive pour la planète. En cause, l'agriculture intensive et la culture de certains aliments qui se traduisent souvent par l'émission de gaz à effet de serre, l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques polluants, qui entraînent la destruction de certains écosystèmes... Pour sauver la planète et mettre son assiette au vert, il suffirait de mieux choisir ce que nous mangeons. Petit florilège de sensibilisation des pires produits réputés pour leur empreinte environnementale.

 

Le sucre

Le sucre

L’addiction au sucre de la population mondiale n’est pas sans impact sur l’environnement. Il serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. Sans compter que la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre nécessite une utilisation intensive d’eau et de pesticide, provoquant à terme une forte érosion des sols.

Selon le WWF, la solution tiendrait à une culture plus durable du sucre, tout en réduisant notre consommation.

L'huile de palme

L'huile de palme

L’huile de palme est avec l’huile de soja, la matière grasse la plus utilisée dans l’industrie agro-alimentaire. Entrant dans la composition de la majorité des produits sucrés industriels (pâtes à tartiner, barres chocolatées, plats préparés..), elle est pourtant particulièrement dangereuse pour la planète. Le WWF note que la production d’huile de palme est directement responsable de : la déforestation à grande échelle notamment dans les forêts primaires en Indonésie et Malaisie ; la destruction de l’habitat naturel de plusieurs espèces menacées ; l’érosion et l’appauvrissement des sols ; la pollution des sols, de l’eau et de l’air ; l’émission à grande échelle de gaz à effet de serre.

S’il existe des certifications qui sont supposées éviter la déforestation, elles sont encore loin de résoudre tous les problèmes (notamment l’impact carbone, ou le respect des droits de l’homme).

Le café

Le café

En théorie, le café est une plante qui pousse sous l’ombre des arbres, mais pour que la production soit plus intensive, une part de plus en plus importante de café est cultivée en pleine lumière, moyennant souvent une déforestation intense, l’utilisation de pesticides et d’eau, l’érosion des sols…

Le bon réflexe ? Privilégier un café cultivé sous couvert forestier, dans un programme certifié de protection de la forêt. C’est-à-dire une culture écologique qui permet de maintenir la biodiversité de la faune et la flore.

Le saumon

Le saumon

Le saumon fait partie des espèces de poisson les plus nocives pour l’environnement ! Il faudrait 3 kg de poissons sauvages ou de protéines animales pour produire 1 kg de saumon d’élevage, sans compter l’impact sur l’écosystème marin des antibiotiques et produits chimiques utilisés dans la production. Le thon rouge fait également partie de la liste noire des poissons à éviter, car il est en voie de disparition. Mais aussi le flétan le cabillaud, la sole, la dorade rose ou encore le mérou … qui sont tous victimes de la surpêche.

On consomme donc ces poissons avec modération.

 
 
 
 
 

Le chocolat

Le chocolat

La culture du cacao fait peser une forte pression sur les écosystèmes. En effet, ne poussant que dans certaines zones autour des forêts équatoriales et nécessitant beaucoup d’eau (il faut 2400 litres d’eau pour faire 100 g de chocolat), l’impact du chocolat sur l’environnement et la biodiversité locale ne se fait pas sans peine. Sans compter qu’avec l’envolée des demandes de cacao, beaucoup de petits producteurs abandonnent leurs cultures traditionnelles, et détruisent les forêts équatoriales afin de pouvoir planter le cacao. Et la déforestation dans ces zones (Côte d’Ivoire, Ghana, Indonésie) affecte la biodiversité locale.

La solution ? Éviter les chocolats industriels et se tourner vers la production raisonnée, sans additif, des artisans du chocolat.

La viande

La viande

La viande est certainement l’aliment qui pèse le plus sur notre planète. La viande industrielle en particulier est extrêmement nocive pour l’environnement : avec une alimentation à base de grains et de soja, la production de viande contribue notamment à la déforestation, et à la production de gaz à effet de serre (notamment le méthane). Le boeuf et l’agneau seraient les viandes les plus polluantes.

 Le bon réflexe? Pour choisir une viande moins polluante, on mise sur des petites exploitations, où les animaux sont élevés en plein air, nourris en pâturages.

Certains fruits

Certains fruits

La banane, les mangues ou les pêches, sont les fruits qui demandent le plus d’eau et de pesticides pour être produits en quantités industrielles. 1200 litres d’eau pour 1 kg de pêches, 800 litres pour 1 kg de bananes, 1600 pour les mangues ou encore 3000 pour les dattes.

Pour éviter d’alourdir son empreinte environnementale, on choisit des fruits bio, de saison, qui ont poussé dans un environnement adapté.

Le soja

Le soja

Le soja est un aliment très nocif pour l’environnement. En effet, en contribuant à la déforestation, le soja a de nombreux impacts environnementaux. La production d’huile de soja nécessite l’utilisation de processus industriels lourds, de quantités importantes de solvants chimiques comme l’hexane, qui peuvent contribuer à des pollutions locales et produisent du gaz à effet de serre. Les déchets issus de la production d’huile de soja sont utilisés pour nourrir le bétail, tout en contribuant à l’augmentation des émissions de méthane notamment chez les bovins.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les bouteilles d’eau en plastique

Les bouteilles d’eau en plastique

50 milliards de bouteilles d’eau sont vendues chaque année dans le monde, et on estime que pour fabriquer ces bouteilles, on brûle chaque année 17 millions de barils de pétrole. Soit l’équivalent de la consommation annuelle d’essence d’un million de

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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 00:13

Le changement climatique risque de transformer la Terre en «étuve»

 
 
 
 
 
 
La pollution au-dessus de Santiago, au Chili, le 9 juillet 2018© Fournis par AFP La pollution au-dessus de Santiago, au Chili, le 9 juillet 2018

La transition vers une économie verte est plus que jamais urgente pour la Terre, la pollution due aux énergies fossiles risquant de pousser la planète Bleue dans un état durable et dangereux "d'étuve", ont alerté lundi des chercheurs internationaux.

Les circulaires de la semaine

Si les calottes polaires continuent de fondre, les forêts d'être décimées et les émissions de gaz à effet de serre de battre chaque année des records, la Terre va franchir un point de rupture.

Un basculement qui pourrait intervenir "dans quelques décennies seulement", ont prévenu des scientifiques dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Passer ce seuil signifie, selon eux, "une température de 4 à 5 degrés Celsius plus élevée qu'à la période préindustrielle et un niveau de la mer 10 à 60 mètres plus haut qu'aujourd'hui."

- "Terre étuve" ? -

"Une Terre étuve est probablement incontrôlable et dangereuse pour beaucoup", selon les conclusions de scientifiques de l'université de Copenhague, de l'Université nationale australienne et de l'Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique en Allemagne.

Les rivières déborderaient, les ouragans feraient des ravages sur les côtes et les récifs de corail disparaîtraient --le tout avant la fin de ce siècle, voire plus tôt.

Les températures moyennes mondiales dépasseraient celles de toute période interglaciaire --ces cycles séparant deux glaciations-- depuis 1,2 million d'années.

La banquise dans l'Arctique canadien, le 27 septembre 2015© Fournis par AFP La banquise dans l'Arctique canadien, le 27 septembre 2015

La fonte des calottes polaires provoquerait à elle seule une hausse très importante du niveau des océans, engloutissant des régions côtières où habitent des centaines de millions de personnes.

"Des endroits sur Terre deviendront inhabitables si la +Terre étuve+ devient une réalité", met en garde Johan Rockström, directeur du Stockholm Resilience Centre.

- Point de rupture -

Les chercheurs suggèrent que le point de rupture pourrait être atteint lorsque la température de la Terre sera supérieure de 2 degrés à celle de l'ère préindustrielle. Elle l'est déjà d'un degré et continue d'augmenter à un rythme de 0,17 degré par décennie.

Le "Ranch Fire", l'un des nombreux incendies en Californie depuis mi-juillet© Fournis par AFP Le "Ranch Fire", l'un des nombreux incendies en Californie depuis mi-juillet

"Un réchauffement de 2 degrés pourrait activer d'importants éléments de rupture, augmentant ainsi encore davantage la température ce qui pourrait activer d'autres éléments de rupture par un effet domino qui pourrait entraîner la Terre vers des températures encore plus élevées", prévient le rapport.

Les experts s'inquiètent également de phénomènes comme les feux de forêts qui se multiplieraient à mesure que la planète se réchauffe et s'assèche.

- La méthode -

Cette étude a exploité de précédents travaux scientifiques sur les points de rupture de la Terre.

Les scientifiques ont également examiné des périodes lointaines, comme l'ère du Pliocène il y a cinq millions d'années quand le niveau de CO2 dans l'atmosphère était de 400 parties par million (ppm), comme aujourd'hui.

Durant la période du Crétacé --l'ère des dinosaures-- il y a quelque 100 millions d'années, le CO2 a même atteint 1.000 ppm en grande partie à cause de l'activité volcanique.

Déterminer qu'une hausse de 2 degrés est un point de non-retour "est nouveau", selon Martin Siegert, co-directeur du Grantham Research Institute on Climate Change de Londres, qui n'était pas impliqué dans l'étude.

- Comment l'empêcher? -

Il est nécessaire de changer immédiatement de mode de vie pour protéger la Terre, ont averti les chercheurs, expliquant que les énergies fossiles devaient être remplacées par des sources à faibles, voire sans, émissions de CO2.

Ils ont notamment préconisé une meilleure gestion des sols, de meilleures pratiques agricoles, la protection des terres et des côtes ou encore le développement de techniques de capture du CO2, planter des arbres et arrêter la déforestation.

Plusieurs puissants ouragans --Harvey, Irma et Maria-- ont dévasté plusieurs îles et régions de la mer des Caraïbes en septembre 2017© Fournis par AFP Plusieurs puissants ouragans --Harvey, Irma et Maria-- ont dévasté plusieurs îles et régions de la mer des Caraïbes en septembre 2017

Mais, même en cas d'arrêt des émissions de gaz à effet de serre, la tendance actuelle de réchauffement pourrait déclencher d'autres processus du système terrestre --appelés rétroactions--, faisant davantage monter les températures.

Parmi ces processus: fonte du pergélisol, déforestation, absence de couverture neigeuse dans l'hémisphère nord, de banquise et de calottes polaires.

 
 
 
 
 
 
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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 18:23
  • Sciences & Prospectives
  • Svante Arrhenius, le précurseur de l'effet de serre
    Yann Verdo / Journaliste Le 01/08 à 07:25
     
     
     
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    Les travaux Svante Arrhenius dissociation électrolytique vaudront, 1903, devenir Suédois voir décerner prix Nobel.
     
    Les travaux de Svante Arrhenius sur la dissociation électrolytique lui vaudront, en 1903, de devenir le premier Suédois à se voir décerner le prix Nobel. - Photogravure Meisenbach Riffarth & Co.

    LES REBELLES DE LA SCIENCE. Avec un siècle d'avance, un chimiste suédois pronostique que l'accumulation de dioxyde de carbone dans l'atmosphère réchauffe la Terre. Il n'est, alors, pas entendu…

    « Nous avons consommé autant de charbon fossile en dix ans que l'homme en a brûlé durant tout le temps passé. [...] Il devient nécessaire de trouver d'autres sources d'énergie, afin que la civilisation du monde ne s'effondre pas lorsque les combustibles fossiles seront sur le point d'être épuisés. » On pourrait croire ces mots tout droit sortis de quelque éditorial contemporain. Ou d'un rapport du Giec. Il n'en est rien. Ils ont été prononcés au printemps 1922, à Paris, par un homme visionnaire, en avance d'un bon siècle sur son temps, le chimiste suédois Svante Arrhenius.

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    Tout sauf un original

    Quelque quatre-vingt-dix ans après sa mort, survenue en 1927, les étudiants en chimie d'aujourd'hui le connaissent encore au moins pour la loi qui porte son nom, formulée en 1889 et rendant compte de la variation de vitesse des réactions chimiques en fonction de la température. Ce ne sera d'ailleurs pas le seul apport majeur de Svante Arrhenius à sa discipline. Ses précédents travaux sur la dissociation électrolytique lui vaudront, en 1903, de devenir le premier Suédois à se voir décerner le prix Nobel. Professeur à l'université de Stockholm, membre de l'Académie royale des sciences de Suède, l'homme était donc, de son vivant, tout sauf un obscur original. Ce qui n'a pas empêché ses contemporains de méconnaître totalement l'importance cruciale d'un autre pan de son oeuvre scientifique : la prédiction que l'accroissement de la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, sous l'effet de l'utilisation de plus en plus massive des énergies fossiles, réchaufferait inexorablement la Terre.

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    Une préoccupation qui a, depuis, si bien envahi l'espace public que même le plus ignare des ignares en matière de sciences ne peut pas ne pas en avoir entendu parler, mais qui était encore à mille lieues de la conscience des hommes du temps d'Arrhenius. Si l'article de 1896 dans lequel celui-ci calculait qu'un doublement de la quantité de CO2 dans l'air provoquerait un réchauffement planétaire d'environ 5 °C n'a rencontré qu'incompréhension ou dédain, c'est, écrit avec justesse Laurent Lemire dans « Ces savants qui ont eu raison trop tôt » (Tallandier, 2015), « tout simplement parce que le monde dont il parlait n'existait pas encore. C'est l'explication principale de cette désaffection, car la notoriété d'Arrhenius n'a jamais été mise en cause ».

    Travaux précurseurs 

    A la fin du XIXe siècle, quand Arrhenius publie cet article dans le « Philosophical Magazine and Journal of Science », le monde ne compte qu'un milliard et demi d'habitants et de très, très rares automobiles. Il en va tout autrement aujourd'hui... Certes, les bataillons de climatologues du Giec, armés de moyens techniques (relevés satellites, supercalculateurs) dont ne disposait évidemment pas leur grand devancier, ont entre-temps refait les calculs, estimant en 2007 qu'un doublement de CO2 entraînerait un réchauffement de 2,5 à 4,5 °C, et non de 5 °C, comme pronostiqué avec les moyens du bord par le chimiste suédois. Il n'en demeure pas moins que ses travaux sont précurseurs des modèles utilisés de nos jours pour quantifier l'effet de serre et que l'article de 1896 peut être tenu pour fondateur de la climatologie moderne.

     

    Svante Arrhenius n'est toutefois pas le premier à avoir théorisé l'effet de serre. Cet honneur revient au Français Joseph Fourier : s'intéressant au processus de diffusion de la chaleur, ce mathématicien qui était aussi physicien avait jeté les premières bases de l'explication de ce mécanisme dès les années 1820. Mais le grand mérite d'Arrhenius reste d'avoir pris cet effet de serre au sérieux, d'avoir souligné le rôle déterminant du CO2 et de s'être lancé dans des calculs précis - même s'ils se sont révélés erronés.

    Panspermie

    Visionnaire, Svante Arrhenius l'était d'ailleurs à plus d'un titre. En 1903, année où il reçoit son Nobel de chimie, il publie un article intitulé « La propagation de la vie dans l'espace », y défendant l'idée que des formes microscopiques de vie, tels des spores de champignons, pourraient, en étant poussés par les radiations du Soleil ou d'autres étoiles, se disséminer d'une planète à l'autre, voire d'un système planétaire à l'autre. Une théorie aujourd'hui connue sous le nom de « panspermie » et qui, si elle n'a pas encore été confirmée, n'en continue pas moins de faire toujours débat : autre visionnaire, le grand astrophysicien Stephen Hawking, récemment disparu, lui-même ne l'excluait pas.

    Yann Verdo 
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31 juillet 2018 2 31 /07 /juillet /2018 00:43

Le Devoir

Dès mercredi, l’humanité aura épuisé les ressources de la planète pour 2018
 
 
 
 
 
 

D’ici ce mercredi 1er août, l’humanité aura consommé la totalité des ressources que la planète était en mesure de produire pour l’année 2018, prévient l’organisation Global Footprint Network, qui calcule chaque année ce «jour du dépassement». Et si tous les humains consommaient comme les Canadiens, la situation serait encore pire, puisque toutes les ressources disponibles auraient été épuisées dès le 18 mars.

Concrètement, au rythme actuel de consommation des ressources planétaires, il faudrait aujourd’hui 1,7 Terre pour suffire à la demande annuelle. Cela signifie que d’ici la fin de 2018, soit pour une période de cinq mois, l’humanité vivra «à crédit», en hypothéquant encore davantage la capacité de la planète à renouveler ses ressources à et absorber nos déchets, notamment nos émissions de carbone.

Cette date est la plus précoce jamais enregistrée depuis le lancement du «jour du dépassement» au début des années 1970.© Jacques Nadeau Le Devoir Cette date est la plus précoce jamais enregistrée depuis le lancement du «jour du dépassement» au début des années 1970.

Qui plus est, cette journée du «dépassement» survient de plus en plus tôt chaque année. Si on remonte au début des années 1970, par exemple, date à laquelle la planète ne comptait que 3,7 milliards d’habitants (contre 7,6 milliards aujourd’hui), nous commencions à vivre à crédit seulement le 21 décembre.

Voyez quels pays vivent le plus (ou le moins) «à crédit

 

Surconsommation

 

Symbole du caractère insoutenable de notre consommation globale, l’indice prend notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction et l’utilisation d’eau. Global Footprint Network utilise ainsi des milliers de données de l’ONU, notamment celles du Fonds des Nations unies pour l’alimentation, de l’Agence internationale de l’énergie et du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Globalement, le calcul se base sur la biocapacité de la planète, soit sa capacité à renouveler ses ressources et à absorber les déchets, mais aussi sur l’empreinte écologique. Ce concept inventé au début des années 1990 par deux chercheurs canadiens, représente la quantité de matières consommées par l’humanité (nourriture, terrains à bâtir, bois, produits de la mer, etc.) qui seront converties sous la forme d’une surface terrestre ou marine nécessaire à leur production, ou leur absorption pour ce qui concerne les émissions de CO₂.

En clair, la biocapacité peut être vue comme l’offre de la nature, tandis que l’empreinte écologique représente la demande humaine. Or, la demande excède plus que jamais l’offre, selon ce qui se dégage des données mondiales. «On met à mal la capacité de la planète à se régénérer », en puisant par exemple dans les stocks de poissons, a fait valoir lundi Valérie Gramonddu Fonds mondial pour la nature, partenaire du Global Footprint Network. Et ce mouvement « s’est accéléré à cause de la surconsommation et du gaspillage ».

 

Cancre canadien

 

Le Canada est d’ailleurs un bon exemple de ce phénomème. Si l’humanité consommait au même rythme que les Canadiens, nous aurions déjà commencé à hypothéquer les ressources planétaires dès le 18 mars. Il faudrait donc plus de 4,7 planètes Terre pour suffire à la demande en ressources, mais aussi absorber l’ensemble de nos émissions de gaz à effet de serre.

Le Canada fait à peine mieux que les États-Unis, où Global Footprint Network fixe la date au 15 mars pour 2018. Il fait toutefois moins bonne figure que l’Allemagne (2 mai), la France (5 mai), ou encore la Chine (15 juin). Le pire cas est celui du Qatar (9 février), alors que le pays le mieux placé est le Vietnam (21 décembre).

 

Empreinte carbone

 

Pour tenter d’inverser la tendance, l’organisation qui établi cette date «du dépassement» souligne qu’il faudrait s’attaquer en priorité à l’empreinte carbone de l’humanité, qui représente plus de 60 % de l’ensemble de l’empreinte environnementale. Si l’humanité parvenait à réduire cette empreinte carbone de 50 %, il serait possible de faire reculer le jour du dépassement de 93 jours, soit l’équivalent de trois mois.

Global Footprint Network insiste aussi sur la nécessité de réduire la demande pour la production alimentaire en réduisant la consommation de viande, mais aussi en réduisant la gaspillage, qui compte pour 9 % de l’empreinte écologique mondiale. À titre d’exemple, 40 % de la nourriture produite pour nourrir les Américains est gaspillée, ce qui équivaut à l’empreinte environnementale combinée du Pérou et de la Belgique.

Enfin, on fait valoir l’importance de réduire la croissance de la population mondiale, qui doit atteintre plus de neuf milliards de personnes en 2050, si la tendance actuelle se maintient.

Avec l’Agence France-Presse

 
 
 
 
 
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